120 289 chaussures de sport, 2 349 sacs à main, 1 192 emblèmes de différentes marques qui étaient attachés aux sacs sont intervenus, tout ce matériel contrefait et prêt à être distribué.
Origine des enquêtes
La Garde civile, dans le cadre de la soi-disant opération Jarapero, développée entre Torrevieja et Elche, a arrêté 5 personnes pour s'être engagées dans l'importation et la distribution de produits contrefaits. Près de 124 000 articles contrefaits qui avaient fini par être distribués par le biais des soi-disant manteros ont été intervenus.
Les enquêtes ont débuté au mois de mars à la suite de plaintes de commerçants de Torrevieja concernant la prolifération de produits illégaux proposés dans la "top manta" sur la promenade et sur les plages de Torrevieja. Ces plaintes et les services que la Garde civile dirige contre la vente illégale de produits contrefaits, alertés sur une augmentation de ce type d'articles dans la région. Le poste principal de Torrevieja, dans le but d'identifier et d'arrêter les meneurs qui distribuaient cette marchandise illicite, a lancé l'opération Jarapero.
Phase d'Exploitation et de Découverte
Après une surveillance intense, les agents ont identifié un individu d'origine marocaine, résidant dans la commune, qui servait d'intermédiaire entre les vendeurs de la “couverture supérieure” et les fournisseurs de ces produits. Les enquêtes ont conduit à la découverte de plusieurs bâtiments industriels dans une zone industrielle d'Elche, où des entrepôts de produits contrefaits de marques internationalement reconnues ont été découverts.
Dans la phase d'exploitation de l'opération, réalisée en avril, trois bâtiments industriels ont été enregistrés, intervenant un total de 120 289 chaussures de sport, 2 349 sacs et 1 192 emblèmes de différentes marques attachés aux sacs, tous prêts et préparés pour la distribution.
Modus Operandi et Arrestations
Le modus operandi des vendeurs impliqués était de vendre des répliques de sacs à main de marques bien connues avec les logos correspondants. Concernant les baskets contrefaites, un morceau de tissu a été ajouté pour masquer le logo de la marque, qui a été retiré après la vente pour révéler le faux.
Au cours de l'opération, un individu de 54 ans d'origine marocaine a été arrêté, identifié comme le fournisseur des produits contrefaits aux vendeurs du “top manta”, ainsi que quatre autres personnes d'origine chinoise et responsables des navires immatriculés, trois hommes et une femme âgés de 40 à 67 ans.
Les détenus, ainsi que les marchandises saisies, ont été mis à la disposition du Tribunal de garde d'Elche pour leur participation présumée à un crime contre la propriété industrielle. Tous ont été libérés avec l'imposition de mesures de précaution.
Engagement de la Garde Civile
La Garde civile souligne l'importance de la collaboration citoyenne et réitère son engagement dans la lutte contre la vente de produits contrefaits, protégeant ainsi les droits de propriété industrielle et la légalité dans le commerce. En outre, il met en garde contre les risques liés à l'acquisition de produits contrefaits, tant pour le commerce local que pour la sécurité et la santé des consommateurs.